Climat, air, énergie

Contexte en Martinique 

Afin de lutter contre le réchauffement climatique, les pays industrialisés se sont fixés comme objectif de contenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en deçà de 2 °C entre le début de l’ère industrielle et la fin de ce siècle (2100) pour éviter un emballement climatique.

En Martinique, on a observé une augmentation des températures moyennes annuelles de 1,47 °C entre 1965 et 2009.

Outre la lutte contre le changement climatique, il est urgent en Martinique de limiter la dépendance à l’énergie fossile (produits pétroliers importés et ceux raffinés localement [fioul, essence, gazole et gaz]). Le taux de dépendance énergétique, qui correspond à la part d’énergie que la Martinique doit importer, s’élève à 92,8 % en 2015 contre 89 % en Guadeloupe.

Les énergies renouvelables représentent en 2015, 7,20 % de la production.

En Martinique, l’énergie primaire, correspondant à l’ensemble des énergies disponibles dans la nature avant toute transformation ou exploitation, comprend les énergies fossiles ainsi que les ressources locales d’énergie renouvelable (bagasse, solaire, éolien et déchets ménagers).

La consommation d’énergie primaire a diminué de 15 % entre 2012 et 2015. Elle se répartit de la façon suivante en 2015 :

Graphique sur la répartition de la consommation d'énergie primaire. Voir descriptif détaillé ci-après
Répartition de la consommation d’énergie primaire en 2015

Descriptif détaillé du graphique (PDF - 214.14 Ko)

En 2015, on constate que le transport est le secteur le plus énergivore en consommation finale (61,3 %), suivi de l’électricité 22,6 %, l’activité industrielle et agricole représente 11,2 %. La chaleur ne représente que 4,9 % de la consommation finale en Martinique.

Le transport consomme 52,9 % de l’énergie primaire et l’électricité 33 %.

En 10 ans, de 2005 à 2015, la consommation d’énergie finale (énergie utilisée après transformation ou exploitation) a augmenté de 2,5 %. La consommation par habitant est passée de 1,3 tep à 1,4 tep et a donc augmenté de 7,7 %.

En 2015, Le secteur des transports est de loin le plus consommateur d’énergie finale (61 %).

Plus d’informations sur notre page expertise dédiée à la mobilité et au transport

Graphique sur la répartition de la consommation par secteur. Voir descriptif détaillé ci-après
Répartition de la consommation par secteur

Descriptif détaillé du graphique (PDF - 206.55 Ko)

Entre 2012 et 2015, les émissions de CO2 issues de la combustion de produits pétroliers ont diminué de 8 % et l’émission annuelle de CO2 par habitant a diminué de 6 %.

En 2015, la production d’électricité émet 46 % des gaz à effet de serre et les transports 38,4 %.

Dans ce contexte, les collectivités de Martinique ont un rôle primordial à jouer, tant pour diminuer les émissions de Gaz à effet de serre (GES) que pour prendre les mesures nécessaires à l’adaptation des territoires au changement climatique :

Expertise - attenuation - adaptation

Descriptif détaillé de l’image (PDF - 237.4 Ko)

Action de l’ADEME

L’ADEME accompagne les acteurs du territoire dans la mise en place d’une stratégie d’atténuation du changement climatique et d’adaptation. Elle soutient les projets innovants et ambitieux de maîtrise de la demande énergétique, de production d’énergie renouvelable, de développement de bâtiments tertiaires ou résidentiels exemplaires ou démonstrateurs comme la construction de logements collectifs.

Elle apporte son expertise technique dans le cadre de la réalisation des Plans climat air énergie (PCAET) et aide à la réalisation des plans d’action concrets qui en découlent.

Plus d’informations sur les Plans climat air énergie (PCAET)

Pour permettre la mise en application du PCAET, plusieurs leviers sont mis à disposition :

Pour obtenir l’outil Impact Climat, vous pouvez contacter notre Direction régionale.